Question n� 16614 (12/02/2008) de Monsieur Jean GAUBERT, d�put� des C�tes-d’Armor
M. Jean Gaubert attire l’attention de Mme la secr�taire d’�tat charg�e des affaires �trang�res et des droits de l’homme sur la disparition, le 16 avril 2004, du journaliste franco-canadien Guy-Andr� Kieffer en C�te d’Ivoire, six mois apr�s l’assassinat du journaliste de Radio France Internationale, Jean H�l�ne, dans ce m�me pays.
Le 23 ao�t 2007, le pr�sident de la R�publique avait affirm� � la famille du journaliste la d�termination sans faille de la France pour que la lumi�re soit enfin faite sur cette affaire. Pourtant, la presse s’est faite l’�cho des difficult�s rencontr�es par le juge d’instruction charg� de ce dossier.
En C�te d’Ivoire, o� la collaboration des autorit�s ivoiriennes ne t�moigne pas de leur volont� de voir les coupables de cet enl�vement poursuivis et condamn�s, mais �galement en France, puisque les enqu�teurs de la brigade criminelle n’ont pas accompagn� le magistrat lors de son dernier d�placement � Abidjan. Pourtant, les autorit�s fran�aises ont annonc� � de nombreuses reprises avoir � coeur de faire la lumi�re sur cette affaire. Il lui demande donc de lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour que la lumi�re soit faite sur cette tragique affaire.
R�ponse (03/06/2008)
Depuis le d�but de cette affaire, les diff�rents services de l’�tat, dont le minist�re des affaires �trang�res et europ�ennes, sont mobilis�s afin que toute la lumi�re soit faite sur les circonstances de la disparition du journaliste Guy-Andr� Kieffer. Sur le terrain, l’ambassade de France � Abidjan ne m�nage aucun effort pour faciliter la mission des juges fran�ais en C�te d’Ivoire et soutenir leur action. Ceux-ci ont pu se rendre une dizaine de fois � Abidjan et ont pu b�n�ficier � chaque fois du plein soutien des autorit�s fran�aises sur place. Par ailleurs, ce dossier continue � �tre suivi au plus haut niveau. � l’occasion de son entretien avec les membres de la famille de M. Kieffer au mois d’ao�t 2007, le Pr�sident Sarkozy avait par ailleurs r�affirm� que cette affaire restait une priorit� pour la France. Par son courrier de novembre dernier adress� � M. Bernard Kieffer, le ministre Bernard Kouchner avait �galement r�affirm� le plein soutien des plus hautes autorit�s fran�aises � la famille et les avait assur�s de l’accompagnement politique de cette affaire. S’agissant de l’action judiciaire en cours, et en vertu du secret de l’instruction, le minist�re des affaires �trang�res et europ�ennes ne peut faire de commentaires sur ce sujet.