SCAM (SOCIETE CIVILE DES AUTEURS MULTIMEDIA) Communiqu� Paris, le 19 janvier 2010
Journalistes en Afghanistan : Une pol�mique indigne.
Ainsi donc un journaliste serait « coupable par imprudence » d�s lors qu’il sait qu’une enqu�te peut comporter des dangers ? Depuis que le m�tier de journaliste existe, enqu�ter est effectivement une prise de risque ; c’est inh�rent au m�tier. Enqu�ter pour informer est l’essence de la profession. Si des journalistes n’�taient pas en Afghanistan, les citoyens devraient se fier � la seule information d�livr�e par le minist�re de la D�fense ou par les talibans. Est-ce ainsi qu’on nous demande aujourd’hui de concevoir la libert� d’information ? C’est pr�cis�ment parce qu’un journaliste est ind�pendant que l’Etat se doit de lui porter secours en cas de besoin. Son ind�pendance est garante de la libert� d’information des citoyens, principe fondateur de la d�mocratie, que l’Etat a l’obligation de garantir. La pol�mique, initi�e par certains hommes politiques, n’est pas digne de la situation ; chacun doit oeuvrer � la lib�ration de nos confr�res, otages depuis le 30 d�cembre, avec lesquels la Commission des journalistes de la Scam* tient � marquer sa solidarit� comme avec tous les journalistes qui, � travers le monde, enqu�tent parfois au p�ril de leur vie et de leur libert� pour �clairer les citoyens.
* membres de la commission des journalistes :
Lise Blanchet, Patrick Boitet, Olivier Da Lage, Michel Diard, Fr�d�ric Dotte, Jean-Jacques Le Garrec, Thierry Ledoux, Jean-Michel Mazerolle, Laurence Neuer, Edouard Perrin, Dominique Pradali�.