13 octobre 2013 - OTAGES SYRIE - Sept membres du CICR ont été enlevés en Syrie
Le Comité international de la Croix rouge (CICR) a indiqué dimanche que sept membres des personnels humanitaires, qui avaient disparu en Syrie, ont en fait été enlevés par des combattants non-identifiés.
« Six membres du personnel du CICR et un membre du Croissant rouge syrien ont été enlevés à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie », a dit le porte-parole du CICR, Ewan Watson, à l’AFP au siège de l’organisation à Genève. « Nous ne savons pas qui les a enlevés. Il s’agissait d’hommes armés non-identifiés », selon lui.
« Nous appelons à leur libération immédiate, inconditionnelle et en toute sécurité », a ajouté le porte-parole.« Nous allons mobiliser tous nos réseaux pour tenter de savoir ce qui s’est passé et de les récupérer en toute sécurité », a-t-il poursuivi.
L’organisation « tente d’entrer en contact »
Ewan Watson a expliqué que les travailleurs humanitaires avaient été enlevés alors qu’ils tentaient de regagner Damas, la capitale syrienne, après avoir délivré des produits médicaux à des hôpitaux dans deux villes de la province d’Idleb et établi un inventaire des besoins en matière de santé dans cette province.
Plus tôt dans la journée, un porte-parole du CICR à Beyrouth avait annoncé la disparition dimanche de ces sept personnes, six employés du CICR et un membre du Croissant-Rouge syrien, dans le nord du pays. Ce porte-parole, Samar El Kadi, avait fait état d’un « enlèvement présumé alors qu’ils revenaient de la ville d’Idleb et se dirigeaient vers Damas ».
Samar El Kadi n’avait donné aucune indication sur les circonstances de la disparition des sept personnes. L’organisation « tente d’entrer en contact avec notre équipe », avait ajouté le porte-parole.
« Gangs de terroristes armés »
Plus tôt dimanche, la télévision d’Etat syrienne avait indiqué que « des gangs de terroristes armés avaient ouvert le feu sur une mission du CICR (...) et enlevé ses membres ». Selon la même source, les faits se sont déroulés sur la route entre Sarmine et Saraqeb dans la province d’Idleb dans le nord-ouest.
D’importantes zones de cette province sont sous le contrôle de groupes rebelles, dont des jihadistes, qui combattent pour faire tomber le régime du président Bachar al-Assad dans un conflit qui a fait plus de 115’000 morts, selon l’Organisaion syrienne des droits de l’homme OSDH, en 31 mois. (afp/Newsnet)