OTAGE MALI : Langogne soutient Gilberto Rodrigues Léal enlevé au Mali il y a un an
Le Lozérien Gilberto Rodrigues Leal a été enlevé au Mali par le mouvement "Mujao", le 20 novembre 2012. Cela fait bientôt un an que cet homme de 62 ans, résidant à Banassac en Lozère est otage au Sahel.
Par Fabrice Dubault FRANCE 3 Région
Réunies à Langogne, samedi matin, une centaine de personnes sont venues soutenir l’otage lozérien, captif depuis près d’un an. Gilberto Rodrigues Léal a été pris en otage le 20 novembre 2012, il se trouvait en voyage au Mali.
Une banderole a été accrochée au fronton de la mairie.
LE DISCOURS DE MANON RODRIGUES, NIECE DE L’OTAGE
"Je tiens tout d’abord à vous renouveler tous nos remerciements d’être là aujourd’hui en soutien pour mon tonton Gilbert.
Merci à tous les élus pour votre soutien depuis déjà 1 an et merci à l’association OTAGES DU MONDE pour leur travail et leurs conseils qui nous sont très précieux.
Cela fait 1 an que Gilbert est détenu quelque part au Mali. Il est important pour la famille et pour ses amis de se retrouver aujourd’hui pour ce triste anniversaire. Bien sûr, je n’oublie pas les autres otages (les otages en Syrie, au Mexique, au Nigeria). Je n’oublie pas non plus Serge Lazarevic, otage lui aussi quelque part au Mali depuis deux ans déjà.
Il nous faut continuer à parler d’eux pour qu’on ne les oublie pas.
J’aurais aimé pouvoir vous donner des nouvelles de Gilbert mais malheureusement ? depuis la vidéo du 25 novembre 2012 ? nous n’avons aucune information ni du gouvernement ni des ravisseurs toujours pas de preuve de vie, toujours pas de revendication de la part du MUJAO. Nous sommes partagés entre angoisse et espoirs selon l’actualité. Ces derniers jours il y a eu l’espoir avec la libération des quatre otages d’Arlit, mais aussi l’angoisse avec l’assassinat des deux journalistes de RFI.
Je demande au président François Hollande et à ses ministres en charge du dossier de tout mettre en uvre pour la libération rapide de mon tonton Gilbert.
De part les témoignages des ex-otages, nous savons que certaines ont pu entendre des messages de leur famille soit par la radio, soit par l’intermédiaire de leurs geôliers.
Alors Gilbert je m’adresse à toi je te demande de tenir bon encore et toujours nous sommes tous là pour te rappeler à quel point nous t’aimons et que l’on ne t’oublie pas, nous ne te laisserons jamais tomber dans l’oubli et nous serons tous présents à ton retour car tu vas revenir, il ne peut en être autrement.
Merci à tous"