OTAGES LYBIE : Amnesty International a lancé mercredi dans le monde entier une action urgente en faveur de la libération immédiate du Suisse Max Göldi par la Libye.
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StoryMax Göldi va mal
StoryGöldi et Hamdani pas les seuls otages Pour l’ONG, la reconnaissance par l’Etat de Genève de sa responsabilité dans la publication des photos d’Hannibal Kadhafi est un « pas supplémentaire vers la résolution de la crise ».
Max Göldi est détenu depuis plus de trois semaines dans une prison en Libye, où il purge une peine de quatre mois pour « séjour illégal ». Amnesty International le considère comme « un prisonnier d’opinion, victime d’une accusation motivée par des raisons politiques et détenu arbitrairement », indique l’ONG dans un communiqué diffusé mercredi.
Durant ces prochains jours, « des milliers de militants dans le monde entier vont s’engager en faveur de la libération immédiate et sans condition de Max Göldi, par des lettres, des fax et des courriels aux autorités libyennes », précise l’organisation. C’est seulement la deuxième fois dans l’histoire de l’ONG qu’une action de lettres urgentes est lancée pour un Suisse.
Plus de 14’000 personnes ont déjà signé en Suisse la pétition demandant sa libération. Les signatures ont été transmises la semaine dernière au ministre libyen de la Justice Mustafa Muhammad Abdeljalil. Amnesty International n’a pour l’instant reçu aucune réponse à cette pétition.
Pas positif, mais...
La reconnaissance par l’Etat de Genève de sa responsabilité dans la publication des photos d’Hannibal Kadhafi dans la Tribune de Genève constitue certes un pas positif, mais « il faut le prendre avec prudence », a estimé Manon Schick, porte-parole de l’organisation, interrogée par l’ATS.
« La Libye a bien montré dans le passé qu’il ne suffit pas de remplir une de ses exigences », a-t-elle rappelé. Dans ce sens, « il faut absolument maintenir la pression sur Tripoli, qui tient en main la résolution de l’affaire et la libération de Max Göldi ».
Les frères de Max Göldi, Moritz (à gauche) et Christian (au centre) en décembre dernier lors d’une journée en faveur des otages suisses retenus en Libye. (Photo : Keystone)