OTAGES AFGHANISTAN : Journalistes enlevés : "preuves de vie très récentes", selon le SNJ
Une délégation du SNJ de France Télévisions a été reçue mardi par le ministre de la Défense Hervé Morin qui leur a assuré qu’il y avait "des preuves de vie très récentes" des deux journalistes de France 3 enlevés fin décembre en Afghanistan.
Un rassemblement est organisé le 9 mars à Paris sur l’esplanade du Trocadéro et d’autres devraient notamment se tenir à Montpellier et Lille.
Selon le SNJ, le ministre de la Défense a également affirmé que "tout est mis en oeuvre pour les sortir de là le plus rapidement possible". "Il n’y a pas deux types d’otages", a aussi estimé M. Morin d’après le SNJ qui a évoqué avec le ministre "les prises de positions sur l’imprudence coupable" des journalistes.
"Nous avons évidemment parlé au ministre de la façon dont les familles avaient ressenti les déclarations de Claude Guéant et du général Georgelin, en expliquant qu’elles étaient plus qu’outrées", a indiqué à l’AFP un représentant du SNJ.
Alors que les autorités françaises ont appelé les médias à observer le silence total sur cette affaire, des déclarations de personnalités politiques de premier plan ont déclenché de vives polémiques. Celles du général Georgelin sur le coût des recherches des deux otages notamment ont provoqué un tollé.
Ces déclarations ont été qualifiées de "déplacées", voire "d’inacceptables" et nombre de personnalités ou d’organisations ont reproché au chef d’état-major des armées de briser le silence voulu par les pouvoirs publics, comme l’avait fait Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée le 17 janvier dernier.