Vives réactions après les propos du patron des armées sur le soût des otages
Dimanche, Jean-Louis Georgelin, le chef d’état-major des armées a indiqué sur Europe 1 qu’à ce jour, le coût des recherches pour obtenir la libération des deux journalistes français pris en otage depuis fin décembre en Afghanistan, s’élevait à 10 millions d’euros.
Des propos qui ont immédiatement provoqué la colère du SNJ de France Télévisions mais aussi du groupe audiovisuel public, dirigé par Patrick de Carolis. « La direction de France Télévisions s’étonne qu’une polémique puisse naître sur le coût réel ou supposé des opérations qui visent à ramener en France les journalistes de France 3 », écrit France Télévisions dans un communiqué.
« Si la direction de France Télévisions et ses rédactions sont parfaitement conscientes des efforts déployés localement par les autorités civiles et militaires ainsi que des risques pris par les soldats français pour obtenir cette libération, elles s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration. Il n’était pas, jusque-là, dans les habitudes de la France d’évaluer le coût du rapatriement de citoyens français retenus contre leur gré à l’étranger. Si un tel débat devait avoir lieu, peut-être fallait-il attendre le retour de ces deux journalistes pour l’ouvrir », poursuit le groupe.
Ce n’est pas la première fois que des hauts responsables français tiennent ce type de propos : Nicolas Sarkozy et Claude Gueant avaient mis en cause les risques pris par cette équipe de France 3.
Les propos de Jean-Louis Georgelin sur Europe 1 :imanche, Jean-Louis Georgelin, le chef d’état-major des armées a indiqué sur Europe 1 qu’à ce jour, le coût des recherches pour obtenir la libération des deux journalistes français pris en otage depuis fin décembre en Afghanistan, s’élevait à 10 millions d’euros.
Des propos qui ont immédiatement provoqué la colère du SNJ de France Télévisions mais aussi du groupe audiovisuel public, dirigé par Patrick de Carolis. « La direction de France Télévisions s’étonne qu’une polémique puisse naître sur le coût réel ou supposé des opérations qui visent à ramener en France les journalistes de France 3 », écrit France Télévisions dans un communiqué.
« Si la direction de France Télévisions et ses rédactions sont parfaitement conscientes des efforts déployés localement par les autorités civiles et militaires ainsi que des risques pris par les soldats français pour obtenir cette libération, elles s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration. Il n’était pas, jusque-là, dans les habitudes de la France d’évaluer le coût du rapatriement de citoyens français retenus contre leur gré à l’étranger. Si un tel débat devait avoir lieu, peut-être fallait-il attendre le retour de ces deux journalistes pour l’ouvrir », poursuit le groupe.
Ce n’est pas la première fois que des hauts responsables français tiennent ce type de propos : Nicolas Sarkozy et Claude Gueant avaient mis en cause les risques pris par cette équipe de France 3.
" ;J'en appelle à la responsabilité de chacun"
envoyé par Europe1fr. - L’info video en direct.
LE COMMUNIQUE D’OTAGES DU MONDE
A propos du coût des otages français en Afghanistan
L’association Otages du Monde s’étonne des déclarations du Général Georgelin, dimanche 21 février, faisant état du coût des actions engagées en Afghanistan pour la libération des deux journalistes français.
Au-delà de la surprise qu’est la nôtre devant le chiffre avancé, 10 millions d’euros, notre association rappelle qu’une armée en terre étrangère se déplace toujours pour des exercices, des opérations et pas spécialement pour des otages, dont le sort nécessite surtout des contacts avec les chefs de tribu ou autres commandements locaux.
Nous nous étonnons de cette polémique sur le coût de deux otages français, journalistes, en situation de travail .
Faut il alors comptabiliser les efforts de négociation pour la libération des cinq humanitaires français otages au Mali et au Darfour ? Dit-on d’eux qu’ils n’auraient pas dû se trouver là ?
Parle t-on du coût de l’opération de sauvetage quand des diplomates sont pris en otage ? Sont-ils montrés du doigt pour s’être trouvés là où ils ont été pris ?
Otages du Monde tient à rappeler que les deux journalistes otages en Afghanistan ont été envoyés par une chaîne du service public, France3 et qu’il est du devoir de notre pays de tout mettre en uvre pour les libérer.