OTAGE NIGERIA : 250 jours de captivité pour l’otage Francis Collomp
(vu sur le site de ZINFOS 974)
250 jours de captivité pour l’otage Francis Collomp Voilà 250 jours que Francis Collomp, otage français résidant au Port, est retenu en otage. L’ingénieur a été enlevé le 19 décembre 2012 dans le nord du Nigéria. Le rapt a été revendiqué par le groupe islamiste Ansaru.
La dernière preuve de vie de Francis Collomp remonte à une vidéo visionnée par sa femme, Anne-Marie Collomp, datant du 17 avril dernier. C’est le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a lui avait montré la vidéo lorsque la Portoise avait été reçue au Quai d’Orsay, en mai dernier. L’ingénieur français y apparaissait très affaibli.
Depuis, la famille de Francis Collomp demeure dans l’expectative et attend un signe des autorités françaises. "Nous n’avons aucune nouvelle. Ma soeur est toujours aussi meurtrie et désespérée", nous explique Gilda Marbois, présidente du Collectif pour la libération de Francis Collomp et belle-soeur de l’otage.
Un pique-nique partage le 15 septembre prochain
Alors que la situation est déjà très difficile à vivre psychologiquement, Anne-Marie Collomp pourrait par ailleurs bientôt avoir des problèmes d’ordre financier. "Pour continuer à percevoir sa retraite complémentaire, on lui demande de justifier une preuve de vie (de Francis Collomp, ndlr) !" s’indigne Gilda Marbois.
Mobilisée depuis le premier jour de sa captivité, la famille réunionnaise de Francis Collomp se mobilise à nouveau. Elle organise le 15 septembre prochain au Jardin de l’Etat, à partir de 10 heures, un "pique-nique partage". Pour que Francis Collomp, mais aussi les autres otages, ne tombent pas dans l’oubli.
AVEC LE SOUTIEN D’OTAGES DU MONDE Amis réunionnais : Soyez très nombreux au pique-nique de soutien à l’otage français FRANCIS COLLOMP le 15 septembre prochain au Jardin de l’Etat, à partir de 10 heures. l’événement est organisé par le Collectif pour la libération de Francis Collomp - Contact : Gilda Marbois, Président du collectif belle-soeur de l’otage.