(AFP) - Le journaliste français Gwen Le Gouil, libéré lundi après avoir été retenu en otage pendant huit jours dans le nord-est de la Somalie, est arrivé mardi soir à l’aéroport militaire de Villacoublay en région parisienne, a constaté un journaliste de l’AFP.
Gwen Le Gouil, qui est apparu fatigué mais soulagé, a été rejoint sur le tarmac par son père et sa mère, puis par sa fiancée, peu après l’atterrisage vers 21H30 (20H30 GMT), selon la même source.
Il a ensuite quitté l’aéroport sans faire de déclarations à la presse. Gwen Le Gouil avait été enlevé le 16 décembre au lendemain de son arrivée dans le port de Bosasso, capitale économique de la région semi-autonome du Puntland. Ses ravisseurs, des miliciens d’un des clans de Bosasso, réclamaient une rançon en échange de sa libération.
Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a salué lundi soir la libération du journaliste, remerciant "les autorités régionales du Puntland, et notamment le président Mohamud Muse Hersi, ses conseillers et la communauté des +anciens+ pour leur disponibilité à nous aider dans la gestion de cette affaire".
Journaliste de télévision indépendant, Gwen Le Gouil s’était rendu au Puntland pour y effectuer un reportage sur le trafic d’émigrants illégaux traversant au péril de leur vie le golfe d’Aden vers le Yémen dans l’espoir d’une vie meilleure.
Il avait quitté mardi matin le Puntland pour Djibouti, accompagné d’un diplomate français, avant de regagner la France.