OTAGES FRANCAIS : informations et actions de sensibilisation

DOCUMENTATION SUR LES OTAGES

(JPG) Mobilisation pour Guy-Andre Kieffer, journaliste français disparu en Côte d’Ivoire

(JPG) Michel Germaneau : otage français enlevé au Niger le 19 avril 2010

OTAGES AFGHANISTAN : HERVE GUESQUIERE ET STEPHANE TAPONNIIER, LIBRES !

OTAGES COLOMBIE

5 janvier 2014 - LES DISPARITIONS EN COLOMBIE : L’affaire MARC BELTRA, français disparu en décembre 2003, àla frontière de la Colombie et du Brésil

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Un documentaire de Michel Pomarède et François Teste - Rediffusion de l’émission Le Vif du Sujet du 10/01/2006 - SUR FRANCE CILTURE

Il y a dix ans en décembre 2003, un jeune étudiant de 21 ans part en expédition en pirogue le long de la rivière Javari, une zone frontière entre la Colombie, le Pérou et le Brésil, baptisée " le triangle blanc ". Le jeune homme inscrit en maîtrise d’espagnol à la Sorbonne et assistant depuis le mois d’août précédent à l’université Javeriana de Bogota n’a pas donné de nouvelles depuis.

Accident, meurtre, enlèvement ? Ses proches n’ont eu que peu d’indices : quelques affaires de Marc et son passeport déchiré. Les policiers de la brigade criminelle chargés de l’enquête n’ont pu se rendre sur place qu’en décembre 2004...

Quasiment oublié des media qui se focalisaient sur le sort d’Ingrid Betancourt détenue alors depuis 3 ans et demi par les FARC, le principal mouvement de guerilla en Colombie, Marc Beltra n’a pas bénéficié d’un soutien populaire et il a aujourd’hui presque sombré dans l’oubli.


SUR RTL, Emission l’heure ducrime, présentée par Jacques PRADEL (4 février 2013)

Marc Beltra, un étudiant âgé de 21 ans, qui devait passer un an en Colombie dans une université de Bogota comme assistant de Français, a disparu mystérieusement début décembre 2003, à la frontière entre la Colombie, le Brésil et le Pérou. Il avait décidé de se rendre dans la forêt amazonienne pour rencontrer des tribus isolées.

Que lui est-il arrivé ? A-t-il été victime d’un tragique accident, d’un crime passionnel, ou a-t-il été pris en otage par les FARC ? A-t-il été éliminé par des narco-trafiquants parce qu’il était au mauvais moment au mauvais endroit ? A-t-il été tué par des para-militaires qui l’auraient pris pour un espion ? Toutes ces hypothèses ont été envisagées depuis 9 ans.

Malgré une enquête sur place de la brigade criminelle et d’un juge d’instruction français, le dossier judiciaire vient de se refermer. La mère de Marc, Françoise Olivès, continue son combat pour connaître la vérité. Nous la retrouvons en compagnie de son avocat, M° Mathieu Simonet.


SUR LA QUESTION DES DISPARITIONS EN COLOMBIE : LE RAPPORT DU CICR (Publié le 18 avril 2012)

Les disparitions sont cause de souffrances permanentes pour les familles qui continuent de chercher leurs proches. Les cas qui n’ont pas encore été élucidés, la persistance du problème et l’abandon dans lequel vivent de nombreuses familles sont sources de grande préoccupation. Extrait du rapport des activités du CICR en Colombie en 2011.

Des personnes disparues, il n’y a aucune trace, mais il y a une histoire. Derrière chaque disparu, il y a l’incertitude, l’inquiétude d’une famille qui n’a de cesse de rechercher un proche, qui souffre en silence, en permanence, d’une douleur qui ne s’apaise que lorsque la famille réussit à savoir ce qu’il est advenu de lui.

On ne connaît pas le nombre exact de personnes disparues en Colombie, mais l’on sait qu’il est bien plus élevé que les 51 000 cas documentés dans le registre national géré par l’État. Avec les cas qui s’accumulent, le problème a pris une grande ampleur : chaque année, de nouveaux noms sont ajoutés sur la longue liste des personnes portées disparues, dont les premiers cas ont été enregistrés il y a plus d’un demi-siècle.

Il existe dans le pays deux situations distinctes dans lesquelles des familles vont déclarer un proche comme disparu : la disparition forcée en relation avec un conflit armé ou d’autres situations de violence (quand il y a eu intention de faire disparaître une personne), et celle qui a lieu pour des raisons administratives, par manque d’information ou par omission. Cette dernière catégorie comprend les personnes tombées au combat ou dans d’autres situations de violence, sans qu’il n’y ait eu intention manifeste de les faire disparaître. Dans certains cas, les corps peuvent même avoir été abandonnés sur le champ de bataille à la fin des combats. De la même façon, en raison de manquement aux règles lors des procédures d’enlèvement, d’identification et d’enterrement des corps, nombre de personnes ont été ensevelies comme « NN » (sans nom), sans aucune sorte d’indication, dans des ossuaires ou des fosses communes de cimetières du pays, ce qui prolonge les recherches et l’incertitude dans laquelle se trouvent les familles.

Si des progrès importants ont été accomplis ces dernières années dans les domaines de la recherche et de l’identification des personnes portées disparues (accords interinstitutionnels, protocoles et procédures harmonisés, entre autres choses), la quantité de cas qui n’ont pas encore été élucidés, la persistance du problème et l’abandon dans lequel vivent de nombreuses familles sont sources de grande préoccupation.

De même que la personne disparue est directement victime de la violation, ses proches, qui souffrent de la perte et entreprennent des recherches, sont également des victimes. D’autant plus en Colombie, où il existe une autre circonstance aggravante pour les familles : la difficulté de naviguer dans les méandres des procédures judiciaire et médicolégale dans le but de retrouver un proche disparu. Dans de nombreux cas, les familles connaissent mal les procédures à suivre et les droits qui sont les leurs, ou elles se perdent dans les démarches administratives.

Au-delà du manque d’information, il y a aussi la peur de porter plainte, tant par méfiance que parce que la menace continue de peser ; en effet, les recherches ont lieu tandis que le conflit armé se poursuit et que de nouvelles disparitions se produisent. Ainsi, les disparitions ne font pas toutes l’objet d’une plainte, et les familles sont alors privées de la possibilité de bénéficier d’un soutien approprié de la part de l’État pour élucider le sort de leurs proches. Les familles des personnes disparues ont le droit de connaître la vérité sur ce qu’il advenu de leurs êtres aimés.

Paroles de victimes C’est une très grande douleur, très grande.

« Mon fils a disparu depuis le 6 février 2006. Il avait 18 ans. Il est sorti de la maison à six heures du soir : "Je vais faire une commission et je reviens", m’a-t-il dit. Vers dix heures du soir il n’était toujours pas là, et je me suis couchée, j’étais fatiguée. Je me suis levée à cinq heures passées. J’ai l’habitude de toujours jeter un œil dans la chambre de mes enfants. Quand je me levée, je ne l’ai pas vu : Dario n’était pas rentré !

« Nous avons commencé par le chercher dans les postes de police. Je suis allée au cabinet du procureur et j’ai exposé mon cas. Aujourd’hui encore, je continue de le chercher. Moi, ce que je veux, c’est que justice soit faite et que la vérité éclate, je veux savoir ce qui s’est passé. C’est une très grande douleur, très grande. Autant s’occuper d’eux quand ils sont petits pour après devoir les rechercher. Je ne fais que demander à Dieu de me donner la force. Si au moins je savais qu’il était mort, si au moins il réapparaissait. Vous, vous ne savez pas ce que c’est que de dormir tous les jours avec cette incertitude, de rentrer tous les jours du travail et de ne pas le voir. » Margarita, mère d’un jeune disparu Je veux qu’ils m’aident à le retrouver, qu’il soit mort ou vif.

« Mon fils aîné a disparu. Il est parti avec trois copains vendre des cadres photos en verre à La Guajira. C’était le 7 octobre 2004, et depuis, je ne sais rien de lui. Moi, je ne voulais pas porter plainte parce que je gardais l’espoir de le retrouver vivant, parce que ce n’était pas un délinquant. J’ai porté plainte au bout de deux ans, vu que je ne trouvais trace de lui nulle part, que j’avais frappé à toutes les portes, que je l’avais cherché partout. Moi, de toute façon, je garde bon espoir, mais parfois je désespère. Je suis lasse de porter des papiers à droite, à gauche, des preuves d’ADN par-ci, d’autres choses par-là. Mon seul souhait est de retrouver mon fils vivant, mais s’il est mort, je veux récupérer les restes pour leur donner une sépulture chrétienne. Je veux qu’ils m’aident à le retrouver, qu’il soit mort ou vif. C’était mon soutien de famille, pour manger, pour m’habiller, pour tout. Aujourd’hui je m’en sors : je fais frire des petits pains, je vends de la soupe. Si on cherche quelqu’un pour repasser, je repasse. C’est comme ça depuis qu’il a disparu, mais comment ça va se terminer ? » Dora, mère d’un jeune disparu Réponse humanitaire du CICR

Que dit le DIH ?

Étude du CICR sur le droit international humanitaire coutumier

Règle 117. Chaque partie au conflit doit prendre toutes les mesures pratiquement possibles pour élucider le sort des personnes portées disparues par suite d’un conflit armé, et doit transmettre aux membres de leur famille toutes les informations dont elle dispose à leur sujet.

Par le dialogue confidentiel qu’il entretient avec les acteurs armés, l’accompagnement et l’orientation qu’il fournit aux familles, et les services de conseil qu’il assure en permanence auprès des autorités compétentes, le CICR contribue à élucider le sort des personnes portées disparues et à empêcher que de nouveaux cas se produisent.

Au fil des années, le CICR a documenté plus de 5 160 cas de disparition, dont 138 nouveaux cas en 2011 seulement. Au cours de cette même année, il a présenté, une fois ou à plusieurs reprises, 82 cas de disparition aux responsables présumés de ces actes, afin de savoir ce qu’il était advenu des victimes.

En outre, le CICR a accompagné et orienté plus de 170 familles dans les procédures de recherche et d’identification, et il a aidé certaines d’entre elles à payer les frais de transport jusqu’au site d’exhumation ou jusqu’au lieu où leur étaient remis les restes de leurs êtres chers. L’accompagnement de ces familles comprend un soutien psychologique, une orientation vers les services fournis par l’État et des mesures visant à faciliter les relations avec les autorités médicolégales et judiciaires. Dans six cas de disparition que le CICR suivait de près, les corps ont finalement pu être remis aux familles.

Soutien apporté aux institutions publiques

Afin d’améliorer l’efficacité des procédures d’identification, le CICR a convoqué deux réunions de médecins légistes au niveau national. À ces réunions, des idées ont été échangées en vue de l’élaboration de recommandations pratiques destinées à apporter une réponse plus rapide aux demandes d’identification et à promouvoir le dialogue entre les familles et les autorités locales. De plus, le CICR a organisé un séminaire réunissant 26 procureurs afin de leur faire part de ces résultats et d’insister sur l’importance de diversifier les méthodes d’identification, au-delà des preuves d’ADN.

Le fait que beaucoup de corps ont été enterrés dans différents cimetières régionaux du pays complique les procédures d’identification. Dans la plupart des cas, les cimetières situés dans des zones éloignées ne sont pas administrés par des responsables, et les fonctionnaires chargés des enterrements ne respectent pas les protocoles d’inhumation. Les morts sont enterrés dans des ossuaires ou des fosses communes, qu’ils aient été identifiés (mais non réclamés) ou qu’ils n’aient pas été identifiés. Dans la municipalité d’Olaya Herrera (Nariño), le CICR a, avec l’aide de la commune, contribué au processus d’identification de restes humains enterrés dans des fosses communes et, à l’heure actuelle, il soutient la réhabilitation de la morgue et de locaux destinés aux « NN » (sans nom), ainsi que la construction de chambres froides pour la conservation des corps.


Rapport Colombie 2011 - situation humanitaire 18-04-2012 Éclairage

Les Colombiens ont souffert en 2011 des conséquences d’un conflit armé qui dure depuis près de 50 ans. Ce rapport est un appel pour une application scrupuleuse des normes humanitaires. Sommaire

2011 : un appel à respecter les règles humanitaires Éditorial : l’autre Colombie sombre-t-elle dans l’oubli ?

2011 : un appel à respecter les règles humanitaires

Les Colombiens ont souffert en 2011 des conséquences d’un conflit armé qui dure depuis près de 50 ans. C’est le conflit le plus long de l’hémisphère occidental. Ses effets sont aussi aigus et importants aujourd’hui que par le passé. C’est pourquoi l’appel lancé pour que soient respectées et rigoureusement appliquées les règles humanitaires que nous décrivons dans chaque partie du présent rapport est une demande toujours actuelle, nécessaire et pertinente.

En 2011, le CICR, en tant que témoin direct de la dureté et des horreurs du conflit armé et d’autres situations de violence dans différentes zones du pays, a documenté plus de 760 cas de violation du droit international humanitaire (DIH) et d’autres règles fondamentales visant à protéger les personnes. Ces cas révèlent une augmentation préoccupante des déplacements de population, des actes de violence sexuelle, des attaques dirigées contre des biens de caractère civil et des dommages causés aux biens civils.

Rapport Colombie 2011, texte complet en anglais et espagnol.

Les chiffres du CICR, présentés dans chacun des chapitres suivants, ne sont qu’un reflet de la situation qui règne dans la vingtaine de zones du pays où l’institution concentre ses activités humanitaires, mais ils pourraient être révélateurs de tendances nationales.

En 2011, les départements où le CICR a enregistré une recrudescence des hostilités et des conséquences qui en résultent pour les victimes ont été ceux de Cauca, Nariño, Antioquia, Córdoba, Putumayo, Caquetá, Meta, Guaviare et, durant les derniers mois de l’année, de Norte de Santander. En outre, dans des villes comme Medellín, Buenaventura et Tumaco, les conséquences du conflit armé coexistent avec d’autres formes de violence organisée qui causent aussi des souffrances parmi la population civile.

Des départements comme Cauca, Nariño, Putumayo et Caquetá ont été le théâtre de combats, d’opérations militaires et d’attaques. On a également retrouvé cette dynamique dans des municipalités de la région du Catatumbo, dans le département de Norte de Santander. Au regard du droit international humanitaire, les parties au conflit sont tenues de respecter les principes de distinction, de précaution et de proportionnalité dans le but de réduire au minimum les souffrances infligées aux populations civiles et aux autres personnes protégées par le DIH - comme les malades, les blessés et les personnes ne participant plus aux combats -, ainsi que les dommages causés aux biens de caractère civil.

Outre ces zones, où se concentrent les combats, d’autres régions ont, en raison de la présence d’acteurs armés, été touchées par les conséquences indirectes d’un conflit qui dure depuis des années : difficultés d’accéder aux services essentiels comme les soins de santé, l’éducation, l’approvisionnement en eau et les transports ; stigmatisation de la population considérée comme ayant collaboré avec l’un ou l’autre groupe. Dans ces régions, on ne relève pas d’affrontements quotidiens, mais des infractions, telles que des homicides, des menaces et des violences sexuelles, sont commises dans le silence. Là-bas, la situation humanitaire s’aggrave plus du fait de l’oubli, de l’indifférence et de la faible présence des institutions sociales de l’État.

Malgré les efforts déployés par l’État pour contenir le problème, le renforcement des groupes armés émergents, dénommés par le gouvernement « Bacrim », dans des régions d’Antioquia, de Córdoba, du Chocó, de Nariño et de certains départements de la côte des Caraïbes, a contribué à la détérioration de la situation humanitaire. À cela s’ajoute la présence d’autres groupes en marge de la loi dans des villes comme Medellín et Buenaventura, qui a aggravé encore la situation.

Dans ces villes, des quartiers sont sous le contrôle de bandes armées, et il est difficile d’y pénétrer. C’est pourquoi au-delà des études sémantiques sur la distinction entre « conflit armé » et « autres situations de violence », ces dernières étant générées principalement par la criminalité organisée, les conséquences humanitaires de ces deux phénomènes sont pratiquement identiques pour la population : morts, déplacements, disparitions, violences sexuelles et utilisation d’enfants, entre autres choses. La réponse humanitaire

Le présent rapport contient une description des principaux problèmes qui ont touché la population en 2011, dans différentes parties du pays où le CICR est présent. Y sont également exprimées les préoccupations concernant les personnes privées de liberté, relatives tant au bien-être des personnes aux mains de groupes armés qu’aux conditions de détention de celles qui se trouvent dans des centres de détention de l’État.

Outre le fait de décrire l’impact sur les victimes, le rapport contient des témoignages dignes de foi qui mettent en évidence le caractère chronique de la violence et font état de la réponse humanitaire apportée par le CICR pour atténuer les souffrances et restaurer la dignité des personnes.

Le travail humanitaire du CICR s’articule autour de trois axes principaux : la protection, à savoir les démarches entreprises auprès des auteurs présumés de violations directes du DIH dont le CICR a eu connaissance, le but étant de discuter de ces cas dans le cadre du dialogue confidentiel que l’institution entretient avec tous les acteurs armés ; l’assistance, c’est-à-dire la fourniture directe d’une aide et les activités menées afin de faciliter l’accès aux services de base pour les victimes et les communautés vivant dans les zones touchées par la violence ; et la prévention, par la promotion du respect et de l’application du DIH et d’autres règles humanitaires.

Le CICR ne pourrait pas mener ces activités sans le soutien de la Croix-Rouge colombienne, son partenaire stratégique dans le travail qu’il accomplit en Colombie. Avec la mise en commun de leurs capacités, il peut étendre le champ de son action et venir en aide à un plus grand nombre de personnes qui ont besoin d’assistance.

Enfin, chaque chapitre de ce rapport - avec ses références respectives au droit international humanitaire - contient un message explicite : l’appel lancé à tous les acteurs armés pour qu’ils atténuent les effets des hostilités et de la violence. Une exhortation à respecter la population civile, les personnes qui ont déposé les armes, les blessés et les malades ; en d’autres termes, à respecter les principes internationaux qui, depuis la fin du XIXe siècle, régissent la conduite des hostilités : les normes du droit international humanitaire.

Medellín : plus d’espaces humanitaires, plus de solutions Dans l’objectif d’atténuer les conséquences engendrées par la violence dans les environnements urbains, le CICR a, en collaboration avec la Croix-Rouge colombienne et en coordination avec les autorités locales ainsi que des entités privées et communautaires, mis en œuvre en 2011, à Medellín, un projet de quatre ans intitulé « Más espacios humanitarios, más alternativas » (plus d’espaces humanitaires, plus de solutions).

Dans certains quartiers, la violence armée fait des dizaines de morts et de blessés, cause des déplacements intra-urbains et entraîne des restrictions à la circulation des personnes avec des cessez-le-feu imposés par des bandes armées. Il arrive que des personnes se retrouvent prises dans les feux croisés et souffrent par la suite de traumatismes psychologiques. Certains enfants terrorisés par le bruit des tirs refusent de sortir dans la cour de récréation. Les habitants de ces quartiers ont également du mal à accéder aux services médicaux, bien qu’ils vivent dans une ville reconnue pour la qualité de ses services.

Le projet du CICR et de la Société nationale, qui s’articule autour de plusieurs axes d’intervention, constitue une réponse globale et plurisectorielle au problème. Il comprend des activités de prévention de la violence dans les établissements scolaires, avec des cours sur la vie en commun, les premiers secours au niveau communautaire, et la santé sexuelle et procréative. Il porte aussi sur des activités d’assistance, avec des actions visant à améliorer l’accès aux soins de santé et à faciliter la création de revenus. Sont également menées des activités de protection destinées à promouvoir auprès des forces de l’ordre la mise en œuvre des normes régissant l’emploi de la force, l’arrestation et la détention, et à encourager les groupes armés, dans le cadre d’un dialogue confidentiel, à respecter la population et les infrastructures de base comme les centres médicaux, les établissements scolaires et les espaces publics. Enfin, le CICR visite les lieux de détention pour mineurs afin d’améliorer leurs conditions de détention et d’augmenter leurs chances de réinsertion dans la société.


 
^ Remonter ^
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  2. https://www.otages-du-monde.com/
  3. https://www.endangeredrangers.com/
  4. https://www.hottestmominamerica.com/
  5. https://www.globalinstitutefortomorrow.com/
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