OTAGES AFGHANISTAN - UNESCO : Condamnation des attaques contre des journalistes en Afghanistan
Mme Irina Bokova, directeur général de l’UNESCO.Mme Bokova a aussi condamné l’enlèvement de deux journalistes français “qui ont été pris en otages car ils accomplissaient aussi leur devoir de quête de l’information. Le sort de ces trois professionnels des médias souligne cruellement les dangers auxquels sont confrontés les journalistes lorsqu’ils se rendent dans des zones de conflit pour recueillir de l’information.”
Mme Irina Bokova, directeur général de l’UNESCO a condamné les attaques contre des journalistes en Afghanistan à la suite de la mort de la reporter canadienne Michelle Lang le 30 décembre 2009 et de l’enlèvement d’une équipe française de télévision le jour précédent. “Je condamne le meurtre de Michelle Lang qui est morte en accomplissant son devoir de journaliste” a déclaré Mme Bokova en ajoutant “La violence contre les journalistes constitue une attaque envers le droit de l’homme fondamental que constitue la liberté d’expression ; il s’agit dès lors d’une atteinte directe à la démocratie.”
Mme Bokova a aussi condamné l’enlèvement de deux journalistes français “qui ont été pris en otages car ils accomplissaient aussi leur devoir de quête de l’information. Le sort de ces trois professionnels des médias souligne cruellement les dangers auxquels sont confrontés les journalistes lorsqu’ils se rendent dans des zones de conflit pour recueillir de l’information.” Mme Bokova a “appelé les autorités afghanes à faire le maximum pour obtenir la libération des journalistes français et pour prendre des mesures afin d’améliorer la sécurité de la presse dans le pays.” Mme Lang, qui travaillait au journal Calgary Herald, effectuait un reportage pour l’agence CanWest News Services. Arrivée depuis seulement deux semaines et demie en Afghanistan, elle se déplaçait avec quatre militaires canadiens dans la province de Kandahar, dans le sud du pays, à bord d’un véhicule qui a sauté sur un engin explosif improvisé. Quant aux deux journalistes français - un reporter et un cadreur - ils effectuaient un reportage avec leur équipe afghane pour l’émission d’information “Pièces à conviction” de la chaîne publique France 3. On ignore ce qu’ils sont devenus depuis qu’ils ont été interceptés par des hommes armés dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale, Kaboul.