OTAGES Guinée équatoriale : Trois membres d’un bateau équato-guinéen retenus en otage
San Miguel, un bateau de transport de marchandises battant pavillon équato-guinéen, porté disparu le 2 janvier dernier est de retour au quai de Malabo, mais sans son capitaine, son mécanicien et son soudeur, tous des Indiens, qui seraient pris en otage par des pirates, selon les six autres membres de l’équipage qui disent avoir, eux, été laissés libres.
Le bateau qui appartient à l’entreprise commerciale indienne Martinez Hermanos était parti de Malabo pour Bata avec à bord 150 tonnes de marchandise.
Les pirates qui se disent prêts à libérer leurs otages contre une rançon de 2 millions de dollars pourraient être de nationalité nigériane.
’Notre bateau a été attaqué a 20 milles de Bata, les pirates étaient armés, ils avaient des armes automatiques. On n’a pas vu comment ils sont entrés, certains n’avaient que des shorts et ils demandaient de l’argent. Puis, ils nous ont demandé de les conduire d’abord a Kribi au Cameroun, mais finalement on s’est retrouvé au Nigeria. ils parlaient anglais et pidgin (anglais déformé) », ont indiqué les six membres de l’équipage, deux Indiens, trois Equato-guinéens et un Sao-toméen,
C’est la première fois qu’un navire de marchandises est détourné au large de la Guinée équatoriale. Il y a plusieurs zones d’ombre sur cette affaire, quand ont sait qu’en dehors des patrouilles conjointes avec les marines camerounaise et gabonaise, les autorités ont rassuré avoir acquis le matériel nécessaire et les ressources humaines pour barrer la route aux pirates.
A Malabo l’on est mobilisé pour retrouver les otages ou avoir les indices permettant d’arrêter leurs ravisseurs.
Copyright : © APA