OTAGES MADAGASCAR : Une rançon de 100 000 euros demandée pour le couple kidnappé
Les autorités mauriciennes ont sollicité l’aide de la France et des Etats-Unis pour tenter de retrouver sain et sauf le couple franco-mauricien, Benoît et Maureen Ng Fuk Chong, kidnappé dimanche en plein centre d’Antananarivo. Dans la Grande île, une opération se prépare afin de localiser les ravisseurs qui réclament une rançon de Rs 4 millions, soit près de 100 000 euros.
Possédant la double nationalité, le Mauricien Benoît Ng Fuk Chong et son épouse réunionnaise Maureen venaient de participer au vote de la présidentielle française lorsqu’ils ont été attaqués par trois individus armés. Ces derniers se sont embarqués de force dans leur Ford Ranger avant de s’enfuir à tombeau ouvert vers une destination inconnue. Lors du rapt, des coups de feu ont été tirés, mais le couple ne semble pas être touché, selon les derniers recoupements.
Au cours d’un point de presse tenu lundi, la gendarmerie malgache a indiqué que Benoît Ng a téléphoné à son patron suite à la demande de ses kidnappeurs. Ces derniers auraient réclamé Rs 4 millions, soit près de 100 000 euros, en échange de la libération des deux otages. La demande de rançon a été faite à Clifford de Roquefeuil-Noël, le directeur général d’Avitec, filiale de FAIL à Madagascar, où Benoît travaille comme directeur des opérations depuis six ans, précise Le Matinal.
Les autorités mauriciennes qui suivent de très près cette affaire sont entrées en contact avec leurs homologues malgaches pour mettre en place une opération afin de retrouver les deux victimes. Aux dernières informations, il s’avère qu’une collaboration entre les services français et américains basés à Antananarivo serait nécessaire pour tenter de libérer sains et saufs le Mauricien et la Réunionnaise.
A Port-Louis, une cellule de crise a été mise en place lundi 7 mai afin de suivre heure par heure l’évolution de l’enquête, rapporte L’Express.mu.
A l’heure actuelle, les enquêteurs malgaches se penchent sur les communications téléphoniques des ravisseurs afin de pister leurs mouvements. De source proche du dossier, les investigations seraient sur la bonne voie. “Nous sommes en contact avec les autorités malgaches. La situation évolue positivement”, affirme le ministre mauricien des affaires étrangères Arvin Boolell.
Par ailleurs, la gendarmerie malgache a tenu à souligner qu’aucune plainte n’a été déposée concernant ce kidnapping, raison pour laquelle les forces de l’ordre n’entendent pas intervenir, en cas d’opération de libération des otages.
Sources : L’Express.mu, Le Matinal