RESUME DE L’ARTICLE
La croissance perpétuelle des actes de terrorisme et notamment des prises d’otages depuis le début des années 70, nous a conduits à étudier l’adaptation psychologique des victimes. Après avoir défini la terminologie et traité des données sociologiques, nous nous sommes intéressés aux différents types de prises d’otages. Subissant un choc émotionnel intense lors de la capture, puis une séquestration de durée variable, avec, dans tous les cas, une dépersonnalisation imposée, les otages présentent une série de mécanismes d’adaptation physio-psychologiques.
Ritualisation des actes et souvent schémas paradoxaux de comportement permettent à l’esprit d’atteindre une stabilité partielle nécessaire à la survie.
Dans les suites d’une étude bibliographique de ces stades d’évolution, nous avons réalisé une enquête personnelle auprès de trente ex-otages par l’intermédiaire d’entretiens et d’un questionnaire semi-fermé. Les résultats de ce travail ont permis de constater, certes l’existence de complications notamment la sensation d’un manque d’écoute, mais aussi l’émergence de conséquences positives. Elles pourraient être favorisées par une prise en charge précoce des victimes.
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