Depuis la sortie de son quatrième album, Les paradis disponibles, unanimement salué par les critiques, Aldebert s’inscrit dans la lignée d’un Bénabar ou d’un Vincent Delerm. Une alchimie entre le swing, le jazz et la musette, des textes humoristiques et légers, dans un style rafraîchissant et parfois émouvant. Détendu et confiant pour le concert à venir, sa plus grande scène, Aldebert qui a déjà chanté pour les otages, nous répond sous le soleil de Bobital.
Tu as déjà joué pour les otages au Zénith de Lille avec Renaud, es-tu un artiste engagé ? Je ne suis pas vraiment un artiste engagé. Pour le concert de soutien à Ingrid, j’ai répondu à l’invitation de Renaud comme Vincent Delerm et Jeanne Cherhal. Disons que mon engagement est social. J’ai notamment chanté pour des enfants malades et j’ai monté des ateliers d’écriture dans le milieu carcéral avec deux de mes musiciens. On s’est vraiment éclaté même si ce milieu est un désert humain. On ne s’adapte jamais à la prison.
En conférence de presse, tu citais Renaud comme référence... Oui carrément, Renaud est un très grand artiste. Il y a aussi Brassens, Brel, etc. Ce sont les pères de la chanson française, chacun dans leur registre. Ils font partie de ma vie.
Si tu avais un mot pour les otages et leur famille... Je pense à eux. Si il y a d’autres concerts de soutien, je répondrai présent. J’ai la chance de faire ce métier. Quand on regarde ce qui se passe, il y a beaucoup de misère, des évènements terribles qui se passent. Quand on a la chance d’avoir la liberté, on doit se battre pour celle des autres.
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