Les 2 otages travaillant pour MSF, en Somalie,ont été libérées ce mercredi 2 janvier.
Arrivée en Espagne des humanitaires retenues en otages en Somalie
MADRID, 3 jan 2008 (AFP) - Les deux employées humanitaires qui avaient été prises en otages en Somalie, une femme médecin espagnole et une infirmière argentine, sont arrivées jeudi soir en Espagne après leur libération la veille, ont annoncé les médias espagnols.
L’Espagnole Mercedes Garcia, 51 ans, et l’Argentine Pilar Bauza, 25 ans, ont été accueillies sur la base aérienne de Torrejon de Ardoz, près de Madrid, par les ministres espagnols des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, et de la Défense, José Antonio Alonso.
Les humanitaires sont arrivées de Somalie à bord d’un avion gouvernemental espagnol, accompagnées par la secrétaire d’Etat à la Coopération, Leire Pajin. Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, s’est entretenu par téléphone avec Mercedes Garcia pendant le vol. Les deux femmes, membres de l’organisation Médecins sans Frontières (MSF), avaient été capturées le 26 décembre par des hommes armés à Bosasso, capitale du Puntland, dans le nord-est de la Somalie. Elles ont été libérées mercredi par leurs ravisseurs après des négociations. Les gouvernements espagnol et argentin ont assuré qu’aucune rançon n’avait été versée. L’ambassadeur d’Argentine à Madrid, Carlos Bertini, était présent lors de l’arrivée des ex-otages. La libération des deux femmes a été possible grâce à "l’influence du gouvernement espagnol, avec une modeste collaboration de notre part", a-t-il déclaré à la Radio nationale d’Espagne (RNE).
- voir la video sur le site de l’agencia EFE
(AFP) - Les deux employées humanitaires - espagnole et argentine - enlevées il y a une semaine dans le nord-est de la Somalie, ont été libérées mercredi, saines et sauves, a-t-on appris auprès des autorités de la région semi-autonome du Puntland et de Médecins sans Frontières (MSF).
"Elles ont été relâchées", a annoncé à l’AFP un responsable du ministère de l’Information du Puntland, Bile Mohamud Qabowsade. Une source diplomatique espagnole à Madrid a confirmé la libération, sans fournir plus de détails. Mercedes Garcia, une médecin espagnole de 51 ans, et sa collègue Pilar Bauza, infirmière argentine de 25 ans, toutes deux membres de l’organisation humanitaire MSF, avaient été enlevées par des hommes armés mercredi 26 décembre à Bosasso, la capitale du Puntland. Elles travaillaient au sein d’une mission qui vient en aide à 7.000 enfants souffrant de malnutrition, dans cette région somalienne qui compte 25.000 déplacés répartis dans 19 camps.
"Elles sont libres à présent, elles ont recouvré la liberté et se trouvent dans un hôtel de Bosasso en présence du président du Puntland et d’autres hauts responsables locaux", a ajouté M. Qabowsade, précisant que le président du Puntland avait salué les efforts des chefs coutumiers de Bosasso pour obtenir cette libération.
"Elles se portent moralement et physiquement bien. Leur état de santé est très bon", a-t-il encore dit. "Mercedes Garcia and Pilar Bauza (...) ont été relâchées aujourd’hui (mercredi) à 14H30 heure locale (11H30 GMT). MSF est soulagé par la libération des deux (humanitaires) après une semaine de captivité. Mercedes et Pilar sont en bonne santé", a confirmé l’organisation dans un communiqué parvenu à Nairobi.
"Nous voulons également remercier toutes les personnes impliquées dans les efforts pour résoudre cet incident sans violences et pacifiquement", a ajouté la présidente de MSF-Espagne, Paula Farias, dans ce communiqué. "De telles actions sont inacceptables et mettent en danger l’assistance humanitaire aux populations les plus vulnérables, ce pourquoi nos deux collègues travaillaient en Somalie", a-t-elle ajouté.
Les deux humanitaires avaient été enlevées deux jours après la libération d’un journaliste indépendant français, lui-même retenu en otage pendant huit jours dans les environs de Bosasso.
Dans un communiqué saluant la libération du journaliste, l’organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières avait alors appelé "les journalistes et humanitaires qui travaillent dans ce secteur" à "redoubler de prudence".
Le Puntland, et particulièrement Bosasso, sert de base aux trafiquants qui organisent le passage d’émigrants illégaux vers le Yémen, lors de traversées maritimes souvent extrêmement périlleuses.
Des pirates qui attaquent les navires de commerce naviguant au large des côtes somaliennes sont également basés dans cette région. La Somalie est en guerre civile depuis 1991 et fait face à une crise humanitaire aiguë avec nombre d’enlèvements et d’affrontements entre bandes armées.
Aucune rançon payée pour la libération des otages de MSF en Somalie (Madrid)
MADRID, 2 jan 2008 (AFP) - Aucune rançon n’a été payée pour obtenir la libération mercredi des deux employées humanitaires -espagnole et argentine- de Médecins sans Frontières (MSF) enlevées il y a une semaine en Somalie, a indiqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. Le paiement d’une rançon n’a pas été nécessaire, les ravisseurs cherchant "seulement à occuper le devant de la scène sociale et politique" car "cette région vit un moment difficile", a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse.
Mercedes Garcia, une médecin espagnole de 51 ans, et sa collègue Pilar Bauza, infirmière argentine de 25 ans, toutes deux membres de l’organisation humanitaire MSF, avaient été enlevées par des hommes armés le 26 décembre à Bosasso, la capitale du Puntland (nord-est).
Elle ont été libérées mercredi "après un week-end d’intenses négociations" et elle doivent toutes deux arriver jeudi après-midi en Espagne, a précisé M. Moratinos. La Somalie est en guerre civile depuis 1991 et fait face à une crise humanitaire aiguë avec nombre d’enlèvements et d’affrontements entre bandes armées.
- Lire le communiqué de MSF (28 décembre 07)
Voir le reportage video sur le site d’EL PAIS
Le reportage de EFE sur U-Tube (en espagnol)ci-dessous :
29 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : Pourparlers engagés avec les ravisseurs des deux membres de MSF
(AFP) - Des négociations ont été engagées avec les ravisseurs des deux employées humanitaires enlevées en Somalie et le président de la région du Puntland, où elles sont retenues, a-t-on appris samedi de source diplomatique espagnole.
"Le président (du Puntland) va prendre la direction des opérations sur le terrain et nous avons de bons espoirs", a confié à la radio nationale espagnole l’ambassadeur d’Espagne au Kenya, Nicolas Martin Cinto. L’ouverture de négociations avec les ravisseurs des deux humanitaires a été confirmée à l’AFP par leur organisation, Médecins Sans Frontières (MSF) Espagne. "En principe, des négociations sont ouvertes, mais nous n’en sommes pas partie", a précisé Mar Padilla, une des représentantes de l’ONG. Le président du Puntland, Mahmud Muza, a accepté de s’engager après avoir reçu samedi un appel téléphonique du chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, a-t-on précisé de source diplomatique. Les autorités du Puntland avaient refusé jeudi toutes négociations avec les ravisseurs des deux humanitaires, une femme médecin espagnole, Mercedes Garcia, 51 ans, et une infirmière argentine, Pilar Bauza, 25 ans, toutes deux membres de MSF, enlevées mercredi dans le nord-est de la Somalie par des hommes armés.
L’ambassadeur espagnol a démenti une demande de rançon. "Ici, personne n’a entendu parler d’une demande de rançon, ni Médecins sans Frontières, ni nous, ni les autorités somaliennes, qui ont démenti officiellement cette information", a assuré le diplomate. La radio nationale espagnole (RNE) a fait état d’une demande de rançon de 250.000 dollars qui aurait été formulée vendredi par les ravisseurs dans une lettre envoyée à des médias somaliens. La représentante de MSF a confirmé ne pas être informée d’une demande de rançon, mais, selon ses informations, les deux femmes "sont apparemment en bonne santé". Mar Padilla a déploré que les autorités du Puntland avaient refusé qu’une ambulance de MSF soit acheminée à proximité du lieu de détention des deux femmes. "Nous continuons a faire cette demande, mais pour l’instant, rien ne se fait", a-t-elle expliqué. MSF Espagne est présente en Somalie depuis 1992, mais après l’enlèvement des deux femmes, l’ONG a ordonné à quatre de ses sept collaborateurs de quitter le pays.
29 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : Madrid dément une demande de rançon pour les employées de MSF enlevées (AFP) - Les ravisseurs des deux employées humanitaires enlevées en Somalie n’ont pas demandé de rançon, a affirmé samedi à la radio nationale espagnole l’ambassadeur d’Espagne au Kenya, Nicolas Martin Cinto, chargé des négociations.
"Ici, personne n’a entendu parler d’une demande de rançon, ni Médecins sans Frontières, ni nous, ni les autorités somaliennes, qui ont démenti officiellement cette information", a assuré le diplomate.
La radio nationale espagnole (RNE) a fait état d’une demande de rançon de 250.000 dollars qui aurait été formulée vendredi par les ravisseurs dans une lettre envoyée à des médias somaliens.
Les deux prisonnières, une femme médecin espagnole, Mercedes Garcia, 51 ans, et une infirmière argentine, Pilar Bauza, 25 ans, toutes deux membres de l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF), ont été enlevées mercredi dans le nord-est de la Somalie par des hommes armés.
L’ambassadeur espagnol doit se rendre à Bossaso, capitale de la région du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, pour rencontrer le président de cette région, Mahmud Muza, à qui le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a téléphoné samedi, a-t-on appris de source diplomatique espagnole.
29 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : MSF demande à avoir accès à ses deux otages dans le nord-est somalien
(AFP) - Médecins sans frontières (MSF) a demandé vendredi à avoir accès à ses deux employées, espagnole et argentine, séquestrées depuis mercredi en Somalie, dans un communiqué parvenu à l’AFP à Nairobi.
MSF "demande de pouvoir accéder à ses deux expatriées, avec une ambulance MSF, afin de vérifier leur état de santé", indique l’organisation humanitaire qui appelle une nouvelle fois à leur libération. "MSF réitère son appel pour que Mercedes (Garcia, médecin espagnole) et Pilar (Bauza, infirmière argentine), soient libérées au plus vite et appelle toutes les parties impliquées à poursuivre les négociations afin de parvenir à leur libération immédiate et pacifique, sans recours à la violence", poursuit le communiqué.
"Une nouvelle fois, nous demandons aux ravisseurs de respecter la dignité et l’intégrité de nos expatriées", a ajouté Paula Farias, présidente de MSF Espagne, dans le communiqué. L’organisation précise être en contact avec les autorités et institutions nationales et internationales ainsi que l’ambassadeur d’Espagne à Nairobi, présent à Bosasso depuis jeudi. Les deux employées humanitaires ont été enlevées mercredi dans la région semi-autonome du Puntland (nord-est de la Somalie) par des hommes armés.
28 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : Madrid et MSF n’ont pas connaissance de négociations sur les otages
(AFP) - Le gouvernement espagnol et Médecins sans frontières (MSF) étaient sans nouvelles vendredi de possibles négociations entre les autorités somaliennes et les ravisseurs de deux employées humanitaires, espagnole et argentine, séquestrées depuis mercredi en Somalie.
La seule information que les responsables somaliens aient transmis à l’ambassadeur d’Espagne, qui s’est déplacé sur place, est que les autorités "somaliennes ont pris en charge la situation", a indiqué une source diplomatique à l’AFP.
L’ambassadeur d’Espagne au Kenya, Nicolas Martin Cinto, arrivé jeudi en Somalie, "collabore dans la mesure du possible" mais "il ne peut en aucun cas prendre parti" dans le conflit, a-t-on ajouté de même source.
"Il n’y aura aucun type de négociations avec les ravisseurs autre que la libération des séquestrées", a déclaré à la Radio Nationale espagnole (RNE) M. Martin Cinto, qui est en contact avec le président et ministre de la pêche de la région semi-autonome de Puntland (nord de la Somalie) où ont été enlevées les deux employées de MSF. Selon la branche espagnole de MSF, les autorités de Puntland ont affirmé qu’elles ne négocieraient pas avec les ravisseurs de la femme médecin espagnole, Mercedes Garcia, 51 ans et de l’infirmière argentine, Pilar Bauza, 26 ans, toutes deux employées humanitaires de MSF.
"Ils nous disent qu’ils ne vont pas négocier, et nous continuons à insister sur la nécessité d’une sortie non violente de cette situation", a déclaré Jaume Codina, directeur de la communication de MSF-Espagne. Le chef de la diplomatie argentine Jorge Taiana avait affirmé jeudi que la libération des deux femmes pourrait avoir lieu vendredi matin, ce qui ne s’est finalement pas produit.
Les deux employées humanitaires ont été enlevées mercredi dans la région semi-autonome du Puntland (nord-est de la Somalie) par des hommes armés. La police de la région poursuivait ses opérations de recherche des deux otages.
27 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : La police du Puntland poursuit la traque des ravisseurs des employées de MSF
(AFP) - Le police de la région semi-autonome du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, poursuivait jeudi ses opérations de recherche des deux employées de Médecins sans frontières (MSF) enlevées mercredi par des hommes armés, a-t-on appris de source officielle. "Les policiers continuent leurs opérations de recherche dans la région montagneuse où les ravisseurs se cachent", a déclaré à l’AFP le ministre du Commerce du Puntland, Abdishamad Yusuf Abwan. Le ministre n’était pas en mesure de donner des précisions sur l’état de santé des deux femmes, l’Espagnole médecin et l’infirmière argentine, de l’organisation humanitaire MSF.
"Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur elles mais elles pourraient être en mauvaise condition (de santé) à cause des longues heures de marche dans des zones difficiles", a ajouté M. Abwan. "Cela fait maintenant 24 heures, mais personne ne sait exactement quelle est leur situation", a-t-il précisé.
Les deux otages ont été enlevées par des hommes armés dans le centre de Bosasso, la capitale économique du Puntland, deux jours après la libération d’un journaliste français indépendant retenu en otage pendant huit jours. Dès la prise d’otage des deux employées de MSF, la police s’était lancée à la poursuite des ravisseurs. Deux d’entre eux avaient été capturés après un échange de coups de feu. Jeudi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos a appelé le Premier ministre somalien pour évoquer la situation des deux otages et lui demander de préserver leur vie. L’ambassadeur espagnol au Kenya, Nicolas Martin Cinto, également compétent pour la Somalie, est en route vers Bosasso, a-t-on précisé de source diplomatique espagnole. Le Puntland, et particulièrement Bosasso, sert de base aux trafiquants qui organisent le passage d’émigrants illégaux vers le Yémen, lors de traversées maritimes souvent extrêmement périlleuses. Lundi, l’organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF) avait appelé journalistes et humanitaires travaillant dans ce secteur à "redoubler de prudence".
27 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : Somalie : les autorités négocient avec les ravisseurs des employées de MSF
(AFP) - L’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que les autorités du nord-est de la Somalie étaient en négociation avec les ravisseurs de ses deux employées espagnole et argentine enlevées mercredi. L’organisation a en outre ordonné à quatre membres de son équipe composée de sept personnes de quitter la région semi-autonome du Puntland où l’enlèvement a eu lieu, a déclaré Carlos Ugarte, directeur des relations extérieures de MSF-Espagne au cours d’une conférence de presse.
Les trois autres sont "en contact direct avec les autorités chargées du processus de négociations", a-t-il précisé. Ces négociations, menées par le vice-gouverneur de la région du Puntland et le chef de la police, se "poursuivent", a-t-il dit. M. Ugarte a souligné que les motivations des ravisseurs n’étaient pas claires. Les deux otages, une femme médecin espagnole et une infirmière argentine, ont été enlevées par des hommes armés dans le centre de Bosasso. "Les ravisseurs sont encerclés dans la zone montagneuse à l’extérieur de Bosasso et jusqu’à présent, la police a arrêté deux d’entre eux", avait déclaré dans l’après-midi le ministre somalien du Commerce, Abdishamad Yusuf Abwan. Ces enlèvements sont intervenus 48 heures après la libération lundi d’un journaliste français, Gwen Le Gouil, retenu en otage pendant huit jours dans cette région.
26 décembre 07 - OTAGES SOMALIE : une des deux employées de MSF enlevées en Somalie est espagnole (ministère) (AFP) - Une des deux employées étrangères de l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF), enlevées mercredi par des hommes armés à Bosasso, dans le nord-est de la Somalie, est de nationalité espagnole, a indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères.
"L’une d’elles est espagnole" a indiqué à l’AFP le ministère des Affaires étrangères, sans préciser l’identité de cette personne. Parallèlement, des vérifications sont en cours pour déterminer la nationalité de l’autre employée, a ajouté le ministère.
Un peu plus tôt, le ministre de l’Information du gouvernement régional du Puntland avait annoncé que "deux employées étrangères de MSF" avaient été enlevées par des hommes armés dans le centre de Bosasso. Le ministre n’avait pas communiqué l’identité et la nationalité des deux membres de MSF.
26 décembre 07 - OTAGES SOMALIE (Puntland) : Deux employées étrangères de MSF enlevées en Somalie
(AFP) - Deux employées étrangères de l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) ont été enlevées mercredi par des hommes armés à Bosasso, dans le nord-est de la Somalie, a indiqué le ministre de l’Information du gouvernement régional du Puntland.
"Deux employées étrangères de MSF ont été enlevées par des hommes armés dans le centre de Bosasso. La police les poursuit", a déclaré le ministre de l’Information de cette région semi-autonome, Bile Mohamud Qabowsade, joint par téléphone depuis Mogadiscio.
L’identité et la nationalité des deux membres de MSF n’ont pas été communiquées par le ministre. Un journaliste français, Gwen Le Gouil, a été libéré lundi après avoir été retenu en otage pendant huit jours dans la région du Puntland.
Il avait été enlevé le 16 décembre au lendemain de son arrivée dans le port de Bosasso, capitale économique du Puntland. Ses ravisseurs, des miliciens d’un des clans de Bosasso, réclamaient une rançon en échange de sa libération.
Le Puntland a été fondé en juillet 1998 par Abdullahi Yusuf Ahmed, devenu depuis président des institutions de transition somaliennes. La Somalie est en guerre civile depuis la chute du président Mohamed Siad Barre, en janvier 1991.