Alain Lanty : « Le trac était proportionnel à l’enjeu et la cause suffisamment importante. »
Alréen d’origine, Alain Lanty a fait ses gammes au conservatoire d’Auray puis de Vannes. Compositeur au piano pour Jane Birkin, Marc Lavoine ou encore les Restos du Cur, il accompagne Renaud depuis la tournée « Une guitare, un piano et Renaud ». Après avoir composé quelques musiques (Coeur perdu, Baltique, Mon nain de jardin et Mal barrés) pour l’album Boucan d’enfer, malgré le trac, c’est avec enthousiasme qu’il joue pour Renaud, Romane et les otages.
ODM : Quelles sont vos impressions d’après scène ?
Alain Lanty : Vu du piano, je dirai que l’enjeu était de taille. Le trac était proportionnel à l’enjeu et la cause suffisamment importante. Vue de l’intérieur, Renaud avait beaucoup le trac, car il est très sensible par rapport à l’enjeu que ça représente, tout comme Alain Barrière. Chacun a laissé son ego au vestiaire. Ils sont tous venus avec leur extrême sincérité dans un dénuement total.
ODM : Qu’est-ce que ça vous fait d’avoir joué sur votre terre natale ?
Alain Lanty : Ravi qu’une soirée comme celle-ci se déroule à Auray. Une soirée avec des artistes très divers. C’est rare qu’il y ait autant de choses en même temps à Auray. J’ai ressenti une énergie commune, content aussi que les gens aient donné leur argent pour l’association. Tout c’est bien passé, l’organisation était parfaite, les bénévoles ont assuré comme des pros. Mais ce serait bien qu’il n’y ait plus de concerts sauf avec la présence d’Ingrid Betancourt.
ODM : Votre famille est-elle présente au concert ?
Alain Lanty : Oui, ma mère est dans la salle ce soir. C’est elle qui m’a tout appris au piano. D’ailleurs Renaud est venu répéter à la maison cet après-midi !