Christian, accordéonniste, le G, Jean-Paul, chant, le T et Yvon, chant et le I des GORISTES.
Si tout allait bien dans ce bas monde, les Goristes seraient réduits au silence ! Dans la plus droite lignée des « chansonniers », ces huit Brestois, empêcheurs de tourner en rond, chantent le quotidien et n’hésitent pas à mettre les doigts là où ça fait mal avec leur nouvel album C’est pas triste. Yvon Etienne, chanteur du groupe, s’exprime sur la situation des otages.
ODM : Que pensez-vous des prises d’otages ?
Yvon Etienne : Le problème que je connais le plus, c’est celui des otages en Colombie et bien sûr Ingrid Betancourt. En tant que journaliste, j’ai eu l’occasion d’interviewer Martine Gauffeny pour la radio France Bleu Breizh Izel. Heureusement qu’il y a Ingrid Betancourt parce que les milliers d’otages derrière elle n’auraient pas été médiatisés. Ça commence à suffire. Il faut les libérer pour que l’on passe à autre chose. Vous imaginez plus de 4 ans de captivité pour Ingrid... Et les autres... A l’origine, les FARC n’ont pas un discours qui est nul, mais avec ce qu’il se passe aujourd’hui, on ne les comprend plus.
Henry, chant, le S des Goristes
Jacquy, bassiste, le E
Fanch, chanteur, le R et Jacky, clavier, le E
Patrick, guitariste, le O