A SIGNER : PETITION LANCEE PAR LA FAMILLE D’ANTOINE DELORY, MORT AU NIGER EN 2011 :"Honorez nos enfants Vincent et Antoine morts au Niger après leur enlèvement par des terroristes"
PETITION :
Nous sommes en janvier 2011. Antoine, humanitaire, vit au Niger, il doit épouser une nigérienne à Niamey, il invite mon fils Vincent, lui assure qu’il n’y a aucun danger, c’est le quartier des ambassades, le plus sécurisé de Niamey.
Inquiet, Vincent consulte le site du Ministère des Affaires Étrangères, la région de Niamey est en vert c’est-à-dire "vigilance normale" pas de danger potentiel, ce qui le rassure.
Le 7 janvier, attablés au restaurant "Le Toulousain", au milieu de nombreux expatriés, Vincent ainsi qu’Antoine, sont enlevés par des terroristes d’AQMI.
12h après leur enlèvement, les forces spéciales Françaises attaquent le convoi des terroristes. Ils tirent depuis les hélicoptères et les commandos donnent l’assaut. Les militaires doivent à tout prix arrêter la prise d’otages ! Les deux otages sont retrouvés sans vie.
Le Président de la République et l’Armée déclarent :
"Vincent et Antoine n’ont commis aucune imprudence !"
et le Ministre de la Défense de l’époque :
"….ne rien faire c’est donner un signal que la France ne se bat plus contre le terrorisme. Voilà la décision qu’il fallait prendre, elle était grave, elle était lourde, nous l’avons prise et nous l’assumons pleinement…."
Depuis ce drame, nous demandons : 1/ que la France reconnaisse le martyre de Vincent et d’Antoine pour "Raison d’Etat" et leur accorde la "Légion d’Honneur" sur proposition à titre exceptionnel du Président de la République, comme il en a le pouvoir.
2/ une extension de la saisine des juges pour des faits d’homicide involontaire afin qu’ils puissent enquêter non seulement sur les faits de terrorisme mais aussi sur les circonstances de la mort de Vincent.
Pourquoi une reconnaissance de l’État ?
La France, au lieu de tout faire pour épargner leurs vies comme pour les autres otages, a choisi de montrer sa détermination à combattre le terrorisme quel qu’en soit le prix à payer.
Il n’a jamais été envisagé de négocier avec les terroristes ; dès l’arrivée sur site des commandos, seules les armes ont parlé.
La décision de l’intervention a été prise en connaissance de cause, Vincent et Antoine ont été condamnés à mort pour « Raison d’Etat », les otages n’avaient aucune chance de s’en sortir vivants (2% estime un spécialiste).
On a laissé Vincent agoniser alors qu’il était blessé par balles, il est mort brulé vif et son corps s’est consumé plus d’une heure sans aucune intervention.
La France se devait d’intervenir, les militaires ont exécuté les ordres et ont fait de leur mieux nous en sommes persuadés.
Si nous pouvons l’admettre nous avons besoin d’une reconnaissance afin qu’ils ne soient pas morts pour rien..
La France doit accorder la Légion d’Honneur à titre posthume à Vincent et Antoine morts en martyrs, comme elle l’a fait pour d’autres victimes du terrorisme également civiles et françaises :
janvier 2015 : les 4 victimes du tueur de l’épicerie casher de la porte de Vincennes
octobre 2014 : Hervé Gourdel, pris en otage dans une zone non sécurisée et assassiné en Algérie,
avril 2011 : les deux Français, tués après avoir été enlevés au Novotel d’Abidjan.
Depuis 4 ans toutes nos demandes de reconnaissance sont systématiquement refusées.
Pourquoi une extension de saisine ?
Une instruction est ouverte. Cependant, cette instruction ne porte que sur des faits de terrorisme, bloquant ainsi toutes recherches sur les circonstances de la mort de Vincent.
Le Chef de l’État donne sa parole que tout sera fait pour savoir ce qui s’est passé et comment ils sont morts.
Depuis bientôt 4 ans toutes les demandes d’extension de la saisine des juges pour leur permettre d’enquêter sur les circonstances de la mort de Vincent sont refusées.
Il est pourtant évident que c’est l’intervention de la France qui a précipité la mort des otages ! Sans cette intervention, ils seraient certainement parmi nous, comme pratiquement tous les otages Français.
Aujourd’hui, la France n’assume rien, et la justice ne peut pas enquêter pour faire toute la lumière sur ce qui s’est passé ce 8 janvier 2011, sans une extension de saisine.
Seuls, sans aucun soutien, oubliés de tous, nous sommes épuisés.
Nous avons absolument besoin de votre aide et vous en remercions.
La famille de Vincent DELORY