Ultimatum sur la vie des trois otages français en Afrique
Si Paris n’accepte pas de négocier directement avec eux, un otage sera exécuté. C’est l’ultimatum fixé par les Aigles de libération de l’Afrique, le groupe revendiquant l’enlèvement de trois humanitaires français.
Le groupe revendiquant l’enlèvement de trois humanitaires français au Tchad et en Centrafrique a lancé jeudi un ultimatum d’une semaine à la France, au terme duquel un otage sera exécuté si Paris n’accepte pas de négocier directement avec lui.
"Nous nous sommes réunis aujourd’hui et nous avons décidé que dans une semaine, si la France n’accepte pas de négocier avec nous, nous allons exécuter l’un des otages que nous détenons", a affirmé à l’AFP par téléphone Abou Mohammed al-Rizeigui, un porte-parole des Aigles de libération de l’Afrique.
Ce groupe peu connu du Darfour, une région de l’ouest du Soudan en guerre civile, revendique le rapt d’un employé français de la Croix-Rouge internationale (CICR), enlevé dans l’est du Tchad, à une dizaine de kilomètres du Soudan. Il revendique également le rapt de deux humanitaires français de l’ONG Triangle GH kidnappés à Birao, ville de la Centrafrique jouxtant le Darfour.
Après les rapts, les Aigles de libération de l’Afrique avaient affirmé ne pas viser des organisations humanitaires mais bien la France, à laquelle ils reprochent "sa politique dans la région".
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 10/12/2009
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